CLANDESTINE ÉCAILLEUSE
Ou Lathraea squamaria, la lathrée écailleuse
Héllo mes amies
Il faisait beau hier, une promenade s'imposait donc, avec Cher et Tendre et l'appareil photo, nous avons mis les voiles après les lasagnes pour aller tirer le portrait à quelques pieds de griffon dont nous savions qu'elles poussait près de la centrale hydroélectrique de Marckolsheim
Le temps de garer la titine, et direction un chemin de sous bois .... au bout d'une heure de vadrouille et après avoir mis les pieds sur des vestiges bétons datant sûrement de la construction de la centrale elle même, nous avons dirigé nos pas (et titine) vers la cité 14 dont je vous causerais plus après
Toujours est-il qu'à la cité 14, tout du moins ce qu'il en reste, nous avons fait une jolie découverte : une CLANDESTINE ÉCAILLEUSE
La lathrée écailleuse est une plante vivace, géophyte voire hémicryptophyte. Elle pousse de préférence dans les bois et les haies, aux bords de ruisseaux etc. aux étages collinéens et montagnards.
La plante, qui n'a ni feuilles ni chlorophyle, est un parasite de divers arbres (aulnes, noisetiers, ormes et parfois d'autres espèces sylvicoles comme les hêtres) et le lierre, aux dépens desquels elle se nourrit. Elle est constituée d’un rhizome couvert d’écailles arrondies et serrées de teinte blanchâtre d’aspect charnu, qui puise sa nourriture dans les racines de ses hôtes grâce à des suçoirs
La tige aérienne de 8 à 30 cm présente quelques écailles dépourvues de chlorophylle. Les petites fleurs de teinte rosée voire blanchâtre, bilabiées (1,2 à 2 cm) courtement pédicellées, qui sont disposées en grappe unilatérale dense (épis compacts), apparaissent en avril – mai. Le calice est velu-glanduleux en forme de cloche. La corolle est un peu plus longue que le calice. Lors de la fructification, des capsules ovoïdes apparaissent. Les fruits mûrs, qui contiennent une multitude de graines, les libèrent dans l'espace environnant. Celles-ci sont dispersées par les formicidées (fourmis).
La plante disparaît ensuite de la surface jusqu'au printemps suivant. Étant donné qu'elle fleurit et fructifie durant la montée de la sève au printemps, les hôtes ne souffrent que très peu de ce parasitisme.
Bref, une belle découverte, une beauté râre et discrète .... j'ai pu leur tirer le portrait en restant sur le chemin et sans aller piétiner le sous bois, que du bonheur....
Bisous mes amis et à bientôt ici pour d'autres partages